PROLOGUE
C’était il y a très longtemps, plus longtemps que ce que vous pouvez imaginer. Ce soir là, la nuit était claire car c’était un soir de pleine lune. Le vent soufflait sur les arbres dépourvus de leurs feuilles ce qui donnait à la nuit un air plus effrayant que d’habitude. Personne n’aurait osé s’aventurer dans la forêt ce soir là… Enfin, personne n’ayant peur de la pleine lune, du vent qui souffle sur les arbres en leur donnant un air effrayant, de la boue par terre, des chouettes qui hululent et… Je crois que c’est tout. Mais dans le bruit du vent soufflant sur les arbres on pouvait entendre un autre bruit, un bruit qui n’avait rien à voir avec le bruit du vent, on aurait même dit un bruit de pas humains.
« Bon, on est bientôt arrivés ? murmura une voix d’homme.
- Oui, bientôt, répondit tout aussi doucement une autre voix d’homme. »
Les deux voix humaines continuèrent leur chemin à travers les buisons et les arbres
« Aïeuh ! Le buisson, il m’a pincé ! cria la première voix.
- Tait-toi, tu vas nous faire repérer, on a déjà assez d’ennuis comme ça ! lui répondit froidement la seconde voix. »
Non loin des buissons où se faufilaient les deux voix se trouvait un camp d’orques.
« Vous n’avez toujours rien trouvé ? demanda un orque qui semblait être le chef
- Non, ils se sont rudement bien cachés mais on les retrouvera. Morts ou vifs, répondit vaillamment un guerrier Orque.
- Nous rechercherons jusqu’à ce qu’on les retrouve, vous en avez ma parole chef, déclara un autre guerrier.
- Guerriers, à vos épées !!!!! »
Le jour se lève sur la plaine de Grömehildh tandis que les voix (devenu des ombres à cause de la lumière) se faufilent toujours dans les buissons.
« Euh, les gars, ça pèse lourd ce truc ! dit une autre voix inconnue jusque là.
- Abruti ! C’est le marteau de Chfémalkenchtape. Une relique très précieuse que nous devons a tout pris cacher pour qu’elle soit hors de portée des orques et de toute autre force maléfique quelle qu’elle soit, de plus, si il est combiné a l’épée d’Atanssionssacoupe, il peut nous donner le pouvoir absolu !!! expliqua la voix du chef des fugitifs.
- Ouais, enfin n’empêche que c’est lourd !
- Chut, j’entend quelqu’un qui s’approche, chuchota le chef.
- Euh… C’est moi qui fait du bruit par terre répliqua un des deux autres fugitifs.
- Non, c’est un autre bruit qui ne me dit rien de bon… »
Les trois compères s’arrêtèrent net sur place car dans leur situation, il ne valait mieux pas prendre de risque.
« Rrrrhhhhh, pourquoi c’est toujours moi à qui on fait appelle quand il s’agit de retrouver trois fugitifs ayant en leur possession un marteau qui peut me faire regretter ma venue au monde d’un moment à l’autre, dis l’Orque qui passait à côté des fugitifs. »
Que vont bien pouvoir faire nos fugitifs ?
« On le tue ou on le torture pour avoir des informations sur les intentions des orques envers nous ? demanda l’un des trois hommes.
- Ouais, on lui coupe une main, on lui prend ses armes, on le bâillonne, on l’attache contre un arbre et on le fait parler avec une torche en dessous du menton, répondit le deuxième fugitif d’un air un peu… sadique.
- Premièrement : Comment on fait pour le faire parler si il est bâillonné ?
Deuxièmement : Comment on lui coupe la main ? On n’a pas d’armes.
Et enfin Troisièmement : Tu la trouves où ta torche ? répondit à son tour le chef.
- Chut !!! L’orque s’approche ! chuchota assez distinctement le deuxième fugitif en espérant se faire entendre. »
Un long silence fût se faire sentir dans la forêt de Grömehildh, ce qui d’ailleurs inquiéta l’orque qui était toujours en train de chercher les trois fugitifs là où ils n’étaient pas.
« Euh, y’a quelqu’un ? Oulala, j’aime pas ça du tout… Maman !!! cria l’Orque en pleurant à moitié. »
L’Orque, toujours en train de pleurer, s’avança près d’un buisson n’ayant pourtant rien de particulier par rapport aux autres.
« Eh, je vous tiens bande de sales humains ! Vous êtes minables d’avoir cru que vous résisterez à l’intelligence d’un Orque… se mit à crier l’Orque d’un air orgueilleux.
- Rrrrpppfffffff ! ! !
- Pas la peine de soupirer, je vous ai trouvé. Pour commencer, vous allez me donner votre arm… »
Avant que le guerrier Orque n’ait fini de parler, un énorme sanglier se jeta sur lui et lui déchira ses vétements.
« Dis chef, si on le sauvait ? demanda un des fugitifs.
- Euh… Pourquoi pas, et puis ça fait longtemps que j’ai pas mangé de sanglier ! lui répondit le chef
- Kayaaa !!! »
Les trois fugitifs sautèrent sur le sanglier et… on va passer les détails.
« Non, ne me tuez pas ! ! !
- Du calme abruti, on n’est pas là pour te charcuter, enfin peut-être un peu si tu nous laisse pas nous enfuir, dit le chef d’un air sournois.
- Jamais ! répondit vaillamment l’Orque.
On entendit un léger bruit qui était celui d’un coup de poignard puis plus rien.
Depuis ce jour, le marteau de Chfémalkenchtape est enterrée et l’on entend plus parlé des Orques qui, eux, on aussi caché l’épée d’Atanssionssacoupe dans un endroit très secret. De nombreux grimoires racontent des histoires toutes plus fausses les unes que les autres sur les deux armes sacrées mais très peux racontent la vérité…
![[Fics] Humour, Magie & Baston ! Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif){kind=icon}
Dim 14 Jan 2007, 22:29
